Les mineurs élimés s’affichent l’air minable
Dans un souci de savoir se voiler la face,
N’assument plus leur art d’instituer l’exécrable,
Allant vers l’ère insensée, en laisse ils s’effacent…
…dénoncent, accusent l’étranger démuni
Au nom d’emblèmes en toc, clamant leur anathème,
Montrent du doigt l’ « intrus »pour voir leur peuple uni,
L’assomment sans sursis sans assécher l’œdème.
Ma France se salit sous ces basses rengaines,
Pousse sur son trône ses sarcoptes mités,
Inspire la fumée de la flamme malsaine
Et attise le feu à ses extrémités.
Cette société, aseptisée au profit,
Glorifie l’individualisme qui se hisse,
Dans sa nasse, asservis les cerveaux s’atrophient,
S’enlisent sous l’effet de masse et s’avilissent.
L’un décide en décimant la tolérance,
Il cimente les consciences qui se lamentent,
Sent, accroche l’autre attaché à ses dépenses
Et lui dispense ces discours qui tant se mentent.
L’impuissant assourdi d’inassouvi se lasse,
Enlace la dépression à s’en nouer la poisse.
Si tôt l’errant s’oublie, lucide et fait surface,
Plus tard il s’enfonce suturé par l’angoisse.
Structurant son fratricide en strates sans faille,
La star s’encaustique, endimanchée sarcastique,
Déplace son langage et, sans filets, s’émaille
Démasquant ses clichés de tyran névrotique.
Il prospère dans ses années nanties et tique,
Presque choqué, lorsque l’éthique l’indispose.
Puis les avanies commentent l’anti-sceptiques
Et narquois, lui, tente d’étendre la narcose.
Pansée au mutisme, la misère s’encrasse
Face à tous ces affronts, ne sait plus faire front
Contre l’hégémonique égocentrisme en place,
Est sous contrôle, émasculée dans son étron.
L’état détaché suce cette hémorragie,
Vampirise les lâches mordus d’embolie,
Cache ses symptômes sous de la léthargie
Et soude le syndrome des clones polis.
Ce monstre à pattes blanches sort du sarcophage
Puis, sans flancher, fauche, planche, intégre ses vices,
Embouche l’altruisme dans les œsophages,
Divise à l’impact les impassibles en lice.
Quand les « cancans », « racontars de commères »
S’aiment à l’affubler d’un surnom clair, « roquet »,
Se croyant fabuleux dans cette fable amère
Il s’en énerve à en attraper le hoquet.
Traquant les maquisards pour redorer sa gloire,
Il matraque d’attaques, dévie l’assistance,
En latence l’oppresse en comptant ses victoires
Mais ce capitaine l’entraine en subsistance.
Les armes amènent à la potence rance,
Scotchées sur la télévision lobotomique,
Egarent l’âme usée soldée d’indifférence
En assaillant l’esprit de signaux hypnotiques.
Las, ce petit prince assassine ses moutons,
Ses faux-espoirs les tuent à « l’heure apoplexie »,
Quand ces abonnés au médiatique abandon
S’adonnent à procrastiner leur dyslexie.
Le coq appâte en épatant sa cour ovine,
La veut marchant au pas ; monté sur talonnettes
Il ne leur mâche plus les paroles chauvines,
Manipulateur, les accule au « malhonnête ».
Nul besoin de médire à lire entre les lignes,
Reste à méditer sur celui qui gesticule,
Battant des courants d’air sans que nul ne s’indigne,
Et fait vivre l’enfer à ceux sans-testicules.
Laëtitia